DÉFI | UN EXPLOIT POUR L’ULTRAMARATHONIEN ALEX THERRIEN
Source et crédit photo : Express | Guy Janelle | [Extrait] Express, Antoine Martin, 29 juillet 2025
COURSE. Lors de la nuit du 24 au 25 juillet derniers, Alex Therrien, un étudiant en soins infirmiers au Cégep de Drummondville, a entrepris le défi d’une vie : courir 100 km pour amasser des fonds pour le Centre d’écoute et de prévention pour le suicide (CEPS). Au terme de sa course, il peut être fier d’avoir amassé près de 8 000$.

Malgré le fait qu’Alex n’ait jamais été un adepte de la course, au début du mois de juillet, il avait annoncé sur les réseaux sociaux qu’il effectuerait un ultramarathon de 100 km en l’honneur de son père, victime du suicide.

Alex Therrien a été accompagné tout au long de sa course. (Photo gracieuseté, photographe Guy Janelle)
Tout a commencé vraisemblablement bien pour le coureur, jusqu’à ce que la chaleur frappe. «Quand on est partis, il faisait 32 °C ressentis, et, tout au long de la nuit, il a fait 25-26 °C. C’était alors très dur pour moi de courir et de rester concentré», raconte le jeune homme.
Après une trentaine de kilomètres, Alex se sentait tellement mal au point de vomir. Malgré toutes ces embûches, l’étudiant en soins infirmiers s’est efforcé de continuer à courir pour réussir ce défi qui s’avérait plus dur que prévu. «J’ai vraiment voulu tout lâcher. Au moment où j’ai commencé à vomir, je me suis demandé comment je pourrais faire pour finir la course et, heureusement, les deux accompagnateurs avec moi m’ont aidé à me remettre sur pieds pour finir cet ultramarathon», indique-t-il.
Alex Therrien a réussi à arriver à temps pour l’heure de rendez-vous au parc des Voltigeurs où environ 80 personnes l’attendaient pour venir courir les derniers kilomètres de sa course avec lui. Lors d’une entrevue au mois de juillet avec L’Express, le coureur mentionnait qu’il souhaitait terminer sa course 12 heures. Cependant, en raison de la chaleur intense et de son état, il est parvenu à la faire en 15 heures.

Le coureur lors du début de sa course durant la nuit. (Photo gracieuseté, photographe Guy Janelle)
«Moi, j’ai beaucoup d’égo. Avant même de commencer, je savais que je finirais. Mon égo m’a donc poussé à me dépasser […], ma famille et mes amis m’ont aussi beaucoup motivé à finir la course, mais je me suis aussi rappelé pourquoi je courais à la base», explique Alex Therrien.
Le CEPS exprime grandement sa gratitude envers Alex. «Nous saluons son initiative et le remercions pour son courage et sa force», témoigne la directrice générale du CEPS, Sandrine Vanhoutte.
Finalement, pour le principal concerné, l’événement aura été une réussite en tous points, puisqu’il sera capable de remettre près de 8 000 $ à une cause qui le touche directement. Un défi qu’il n’aurait jamais cru pouvoir réaliser il y a quelques mois seulement.



