ÉVÉNEMENT | LE « BIG WOLF BACKYARD » ET LA PERSÉVÉRANCE
Source et crédit photo : Radio Canada | Véronique Duval [Extrait] Radio Canada, Cédric Bérubé, 5 juillet 2025
Le sifflet de départ de la course du « Big Wolf’s Backyard » a retenti samedi matin sur le site de l’héliport de Cacouna. 139 coureurs se sont lancés ce matin dans cette course bas-laurentienne qui pourrait durer plusieurs jours.
Le concept de cette compétition, qui célèbre sa 5e édition, est simple : faire à répétition un parcours de course à pied d’environ 6,7 kilomètres en l’espace d’une heure jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une seule personne sur le circuit.
La souffrance est temporaire, sauf au Big Wolf’s : [elle] est éternelle.
Une citation de Yvan L’Heureux, directeur de la course
On pense qu’on a au moins six à huit personnes qui vont dépasser les 50 heures [de course et de marche, NDLR]. Il y a 4 Québécois dans l’équipe canadienne du dernier championnat qui reviennent, laisse tomber Yvan L’Heureux.
Yvan L’Heureux, directeur de la course (à droite), en compagnie de Gilles Roussel, un participant (à gauche).
M. L’Heureux entend démocratiser cette souffrance, pourtant si bonne pour le corps. On est fiers d’annoncer qu’il y a 25 % d’élite et que le reste, c’est une pige, donc 75 % des gens, c’est au hasard. On a des centaines de demandes, mais malheureusement, on peut seulement prendre quelques coureurs, explique-t-il.
Yvan L’Heureux explique qu’à Cacouna et à L’Isle-Verte, les conditions météorologiques influencent beaucoup l’issue de la course.
Les coureurs partent, il fait super beau, [il y a] un petit vent pour nous rafraîchir. On rentre dans les terres, il fait beaucoup plus chaud. Mais quand on revient, on a le vent de face, ça dessèche, il fait quand même assez chaud aujourd’hui, relate-t-il.
On avait annoncé plus frais, ça en a surpris quelques-uns. On a même des gens qui ont déjà commencé à abandonner parce que c’est quand même plus dur qu’on pense quand on a un bon vent de face.
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